Le Maroc participe au 13e congrès de Doha sur le dialogue inter-religieux
Organisé par le Centre international pour le dialogue inter-religieux de Doha en collaboration avec le ministère qatari des Affaires étrangères, ce congrès placé sous le thème "les religions et les droits de l'homme", traite durant deux jours de la relation entre les religions et les droits de l'homme à travers trois axes.
Il s’agit de l’examen des droits de l’Homme dans les religions "la vision et du concept", "les positions des religions à l’égard des violations des droits de l’Homme" et "les questions de droits de l'homme entre les lois célestes et les chartes internationales".
S’exprimant à l’ouverture de ce congrès, le ministre d'État chargé des Affaires étrangères du Qatar, Sultan Ben Saad Al-Mrikhi a souligné l'importance de la thématique de ce conclave, mettant l’accent sur la relation entre les valeurs, les enseignements et les principes de l'humanité dans toutes les religions.
Et d’appeler à cet égard, au renforcement de ces liens en relation avec les valeurs et les principes des instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme, notamment la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.
La séance inaugurale de ce congrès a été marquée par des interventions dont celle de la chercheuse marocaine Meriem Ayt Ahmed qui a mis l’accent sur l’importance de lier la liberté de croyance et la responsabilité et d’oeuvrer pour renforcer les principes de paix et de tolérance.
Elle a appelé, dans ce sens, à mener des actions réelles et réalistes pour atteindre ces objectifs "sans parti pris sectaire, politique ou culturel", passant en revue plusieurs questions sur la dimension religieuse dans la culture de la paix humaine et la vie digne des sociétés.
Les autres interventions ont insisté sur la nécessité de promouvoir le dialogue inter-religieux, la réconciliation, la tolérance, l'égalité et la liberté de croyance en préservant la coexistence pacifique entre les sociétés sans distinction de religion, de couleur ou de sexe, ainsi que de respecter les spécificités religieuses et ethniques de chaque religion et les droits des minorités ethniques.
Outre Mme Ayt Ahmed, le Maroc est représenté à ce congrès par les chercheurs, Mohamed Hassan Saadi et Lmostapha Lahkim.
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