Reportage : le musée du martyr Soleimani
Le Musée de la Résistance du Martyr et général Hadj Qasem Soleimani est un musée au cœur du jardin du Musée de la Défense Sacrée à Téhéran.
Dans ce musée, vous pouvez voir les dates du meurtre de 80000 Iraniens, il y a 2500 ans, par les Juifs, dont l'anniversaire est célébré chaque année en Israël, des 30 ans de guerre en Europe, des crimes du colonialisme, de la transformation du colonialisme et de la Première Guerre mondiale qui a fait 17 millions de morts dont 9 millions d'Iraniens, en majorité des enfants, morts de la famine qu'elle avait provoquée. Les photos de 73 personnalités de nationalités différentes, qui ont essayé de défendre les opprimés et ont été tuées, sont également affichées sur le mur de ce musée. La plus grande table de guerre du monde, sur laquelle les présidents américains se sont assis à plusieurs reprises pour ordonner de grandes guerres et massacres, a été reconstruite, sans oublier les noms des martyrs de la lutte contre les trafiquants de drogue. L'un des fusils et l'uniforme de Saddam sont conservés dans le musée, ainsi que des armes plus anciennes, utilisées pour tuer des Irakiens pendant les révoltes populaires. La vie et les actions de Saddam jusqu'à ce qu'il soit emprisonné et exécuté, ainsi que l'image d'un père et d'un fils tués par ses armes chimiques, sont également exposées dans ce musée. Suite à ce processus historique, sont présentés l'émergence de Daesh et les efforts du peuple irakien pour reprendre les villes occupées, huit opérations menées par les forces irakiennes et iraniennes, les photos des combattants de Zeinab et des Fatimides contre Daesh, et le message historique de Sardar Soleimani qui a déclaré que Daesh disparaîtrait dans quelques mois.
Le musée expose des photos de la maison du père du martyr Soleimani, une photo de lui en tenue de sport, lorsqu'il travaillait dans un restaurant, des photos de son entrée sur le front et de son commandement, et enfin de son martyre à l'aéroport de Bagdad, et de la prière historique sur sa dépouille récitée par des millions de personnes, lors de ses funérailles. Il y a aussi des photos sur l’opération réussie grâce à laquelle Sardar a empêché la chute de Kaboul aux mains des Talibans, et la présence de Sardar dans les inondations du sud de l’Iran en 2020, des photos sur les martyrs et les combattants palestiniens, les tunnels de Gaza, l'histoire de la résistance libanaise et l'impact de la révolution islamique sur le Hezbollah, une maquette du char Merkava détruit par les combattants du Hezbollah et des photos de la salle de commandement et du rôle du martyr Soleimani dans la guerre des 33 jours, la restauration de la végétation dans les zones de guerre et les guerres irrégulières qui ont effrayé les Israéliens. D’importantes personnalités et combattants africains dont les noms ont été mis sur les rues d'Iran, comme Khalid Islambouli (Egypte), Patrice Lumumba et Suleiman Khater, sont également magnifiquement représentées.
Pour vous familiariser avec les catastrophes de la Bosnie et la profonde douleur de Srebrenica, vous devez traverser un couloir sombre appelé le tunnel de sauvetage. Srebrenica est une ville où 8 372 hommes et garçons ont été massacrés par les Serbes qui chassaient pour leur plaisir les musulmans dans les bois. À l’époque où Sarajevo connaissait le plus long siège dans l'histoire des guerres modernes, avec 1425 jours de siège, l'armée iranienne a suggéré de construire un tunnel de 800 mètres de long à l'intérieur d'une maison jusqu'à l'aéroport de la ville, pour évacuer les femmes et les enfants, et apporter des munitions et du matériel dans la ville, la résistance a porté ses fruits et la guerre s'est terminée grâce au sang des martyrs dont certains étaient des Iraniens.
De nombreuses peintures murales et des images vous racontent l’histoire de l'Afghanistan, l'invasion britannique du pays après l'Union soviétique, et enfin celle des États-Unis. Ce cours historique de guerres et de batailles au Musée Sardar Soleimani, présente une grande carte noire des aspirations ruinées de Daesh et des pays qu'il était censé s'emparer, l'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan et le continent africain, et qui n’est plus aujourd’hui, qu’un groupe terroriste.
Pour beaucoup, c'est peut-être la partie la plus intéressante du musée qui rengorge de voitures, d'hélicoptères, de drones de reconnaissance et d'équipements pris au groupe terroriste de Daesh, et bien sûr, la première chose qui attire votre attention est le véhicule de Sardar Soleimani qu’il a utilisé en Syrie et en Irak, et une statue de Sardar. Comparez cette voiture avec les voitures de Daesh, des voitures blindées couvertes de tôles très épaisses capables de protéger les terroristes contre les diverses armes. Parmi ces voitures, il y a une voiture blindée touchée par une DSHK dont seule la première couche de la vitre a été brisée, et d’autres équipements blindés de Daesh pris en Syrie et en Irak, des ceintures d’explosions suicides, des grenades, des cartes d'identité et des plaques d'immatriculation.
Une partie du stand de Daesh est consacrée aux livres, brochures et écrits de l'EIIL, des livres publiés par l'Arabie saoudite sur les fatwas des religieux, des manuels dans lesquels le maniement des armes anglaises est enseigné aux enfants, des listes de noms, des documents de la police morale de Daesh, des photos de personnes à qui appartiennent les documents, des sabres ensanglantés que les terroristes utilisaient pour les mises à mort, des ordinateurs portables, des tablettes, des téléphones portables, des drones d’espionnage et l'image d'Alep en ruine, après la libération, et des gens qui retournent dans leur ville brûlée et détruite.
Ce musée expose aussi les photos de mille martyrs, les vêtements de Sardar Hamedani et les effets personnels d'un certain nombre d'autres martyrs, des livres précieux sur les martyrs, des photos du Yémen et de son peuple opprimé, et enfin une image du pont de Khorramchahr libéré et de gens qui s'y tiennent avec joie.
Le Musée de la Résistance du Martyr Hadj Qassem Soleimani est fermé en raison de l’épidémie et ses différentes parties sont encore en cours de construction et seront ouvertes au public, in cha-Allah, après l’épidémie.
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