La politique américaine vis-à-vis des musulmans n'a pas changé
Se référant à l'islamophobie qi sévit dans le monde, John Esposito, célèbre islamologue américain et l'une des figures de proue dans le domaine des études religieuses, des dialogues et des échanges culturels, depuis la publication de ses livres « Islam et politique » en 1984 et « Le Droit Chemin » en 1988, dans une interview pour la chaîne d'information du Qatar, a déclaré : « La politique américaine vis-à-vis des musulmans, n'a pas changé à l’époque de Biden. Quand vous regardez les politiques de l'administration Biden, à mon avis, il n'y a pas beaucoup de différence dans leur approche du Moyen-Orient ou du monde islamique, en dehors de de la nomination de quelques personnalités musulmanes à des postes secondaires.
Même si le pourcentage d'Américains - et d'autres pays - qui comprennent l'islam, s'est amélioré, je ne pense pas que la mondialisation de l'islamophobie soit terminée. L'islamophobie en Europe, s'est répandue dans des pays comme l'Autriche, l'Angleterre et l'Allemagne, et même dans des pays où le nombre de musulmans est très faible.
Dans une conférence, un des chercheurs polonais a dit que la bonne nouvelle est que nous n'avons pas beaucoup de musulmans, et la mauvaise nouvelle est que nous souffrons de l'islamophobie. Un éminent professeur australien a également dit la même chose. En Amérique, pour la première fois en 2010, le magazine Time a abordé la question de l'islamophobie, mais la situation en Amérique s'est aggravée.
La présence de l'islam en Amérique, et l'influence des musulmans noirs et de l'islam sur la culture américaine, ne datent pas des années 1960 avec l'immigration, c'est l’histoire américaine, mais cette partie de l'histoire américaine est souvent « invisible ».
En général, la discussion sur les musulmans en Amérique, est toujours liée à l’époque de l’arrivée des musulmans de l'étranger, aux Etats-Unis.
De nombreux esclaves qui ont été amenés d'Afrique en Amérique, étaient musulmans, mais au fil du temps, beaucoup d'entre eux ont perdu leur foi en l'islam, et certains ont été forcés de se convertir au christianisme.
